J’ai travaillé pour le théâtre de l’Athénée au sein de L’Atelier Malte Martin dès 2006. Ce qui représente beaucoup de visuels, beaucoup d’affiches mais toujours du noir, du blanc et 3 points roses. Depuis 2008 nous avons adopté un principe simple.
Pour la musique ce sera les points.
Pour le théâtre, les lignes!
Cette contrainte intégrée, il nous a fallu décliner ! On m’a souvent demandé comment je travaillais avec Malte Martin. Mais c’est pas toi qui fait les visuels? Nous appelions cela des séances de ping-pong. Je faisais le premier PING, il réPONGdait. Calmant mes tendances à l’illustration du propos et en radicalisant mes choix. Nous avons souvent ri de l’injustice de l’exercice : lorsque je passais une heure et demie, à patiner, sans trouver le bon équilibre, il passait derrière et en trois clics donnait de la force et de la tenue au tout. À l’inverse, il passait une matinée et 10 essais à tourner autour, et moi d’un coup d’œil « mais il faut mettre ça là, et ça là ! » À deux, on voit mieux.